« Nous sommes tous conscients de l’influence, de l’impact 
    que tel enseignant, parent ou ami a eu sur notre vie. Leur passion nous a 
    interpelés. Chacun de nous est redevable
    auprès de ces quelques 10 personnes qui ont compté pour lui. 
    Mais aucun de nous ne peut visualiser les impacts sur la vie des autres. 
    
    
     En écrivant ces successions de temps donnés 
    par passion, en les mettant bout à bout, je donne à voir le 
    ‘TISSU DE L’HUMANITÉ’
  
    Et ce sont ces installations de tissus présentées dans des villes 
    indiennes pour la première fois en 2004, 2005, 2006, sur invitation 
    de l’Ambassade de France en Inde, des Alliances et Instituts Français 
    en Inde, accompagnées de  trois vidéos 
    renforçant ce poids du TEMPS. 
  
     TEMPS MÉCANIQUE: Horloges, pendules, 
    métronomes, gouttes d’eau...
     TEMPS INTÉRIEUR: Gros plans de visages 
    de filles et de garçons du monde entier récitant, yeux fermés, 
    dans leur langue maternelle des ‘1-2-3-4-5-6-7’ , puis regardant 
    fixement le spectateur en silence, yeux grands ouverts.
     TEMPS ‘COUP-DE-COEUR’: Vidéo 
    silencieuse où un homme, toujours de dos, marche le long d’un 
    littoral marin et s’arrète sur un reflet, un bois flotté, 
    des empreintes d’oiseaux, des traces de flux et de reflux, un plastique 
    rejeté, une méduse échouée, un coquillage... 
  
Jean-Louis VIeillard-Baron, professeur à l’université de Poitiers, spécialiste de la durée chez Bergson, s’est passionné pour ces réalisations ‘ Tissus de l’humanité’. Il les a mises en rapport avec mon installation-parcours- INCANTARE créée en 1990-91, matérialisant l’intensité de vécu pour une personne. C’est ce qu’il a écrit dans l’envoi du livre ‘Catalàa libre parcours’ paru en octobre 2007 aux éditions Thalia.
    Incantare et les installations ‘Tissus et vidéos’ n’ont 
    jamais pu être présentées ensemble, faute de place.»
    F.Catalàa.
  
    C’est pour tout ce travail sur le TEMPS, que  le prix de sculpture ‘Bourse 
    d’études de l’année’ a été attribué 
    à Françoise Catalàa, en novembre 2005, par l’Académie 
    des Beaux-Arts, Institut de France, à Paris.