Pierre 
          RESTANY Critique d'art Catalogue commande publique, 29 juin 1990.  | 
        Tous les agencements de Françoise 
          Catalàa relèvent ainsi d’un style évolutif 
          du modèle dialectique absence / présence : dissémination 
          des formes modulaires, répétition différente et 
          enfin un stade final de stabilité relative qui s’apparenterait 
          à une stase de déconstruction.  Une grande richesse de messages interactifs est véhiculée à travers ce circuit qui au delà de Derrida et Deleuze débouche sur la fatalité fractale de l’identique, Françoise Catalàa, c’est tout ça...  | 
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Françoise Catalàa 
          ne se contente pas de polariser l’espace par une sculpture au 
          sens traditionnel : elle organise des parcours pour le regard et aussi 
          pour le corps. La pureté, la monumentalité, la force poétique 
          de ses créations me touchent d’autant plus que sous leur 
          rigoureuse géométrie circule et vibre un foisonnement 
          de thèmes qui me sont chers : les mythes, les messages énigmatiques 
          des langues et des écritures oubliées, les formes essentielles 
          de la nature, entre autres. Une symbolique complexe s’offre à 
          notre déchiffrement dans ces monuments qui tantôt tranchent 
          l’espace comme les cristaux de quelque système minéral 
          inconnu, tantôt le hantent comme les ruines d’une civilisation 
          oubliée.  | 
         Francois-Bernard 
          MÂCHE Membre de l’Institut, Académie des beaux-arts, Paris. Compositeur, Grand prix national de la musique. Catalogue exposition mars 1988.  | 
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Madanjeet 
          SINGH  Conseiller Spécial auprès du Directeur Général de l'UNESCO,chargé des questions de Culture et Education, Catalogue parcours Blanc-Mesnil Paris, 28 juillet 1994.  | 
      Tout ceci, et le Ciel aussi, 
          est reflété dans les travaux artistiques fascinants de 
          Françoise Catalàa, qui démontrent effectivement 
          comment les cultures, à travers toute l’humanité, 
          dans des lieux du monde si radicalement séparés, convergent, 
          transcendant à la fois le temps et l’espace, et se manifestent 
          continuellement dans leur globalité de formes et de contenus. 
          C’est ce ‘passage’, phénomène d’universalité 
          ultime et cosmogonique des différentes cultures, qui est le leitmotiv 
          et le ‘fondement vital’ des symboles naturels dans les créations 
          artistiques de Françoise Catalàa…  | 
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« Votre 
          livre est superbe, d’une richesse débordante. La sculpture 
          est pour moi un des registres les plus difficiles : elle demande 
          une méditation lente, absorbée, entrant dans l’épaisseur. 
          Je n’ai d’ailleurs écrit que deux fois sur des œuvres 
          de sculpture (Etienne Martin et Lucile Bertrand). Votre production est 
          en outre elle même très large, très variée 
          à travers ses constantes dont la pesanteur-ou la pesée 
          plutôt- est une majeure. Ce qui ne veut pas dire sans légèreté : 
          cela veut dire une gravité. Peut-être aurons-nous l’occasion 
          d’en parler… »  | 
      Jean-Luc NANCY Philosophe et écrivain Professeur émérite de l'université de Strasbourg (lettre du 28 mars 2008).  | 
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Jean-Louis 
          VIEILLARD-BARON   | 
      Comme Bergson, Françoise 
          Catalàa unit l’expression objective et la vie intérieure. 
          Rien d’étonnant à ce qu’elle ait trouvé, 
          dans les superpositions de la durée avec elle-même, dans 
          la compénétration des états de conscience les uns 
          dans les autres, l’expression de la métamorphose qui est 
          la loi de l’évolution créatrice(…). Que l’art plastique puisse devenir un art du temps, c’est ce que montre Cataláa en réalisant à chacune de ses œuvres, un parcours, c’est à dire un véritable cheminement spirituel.(…) …Que le temps se dépose sur le tissu en lettres signifiant la séquence numérique la plus immédiate, 1-2-3-4-5-6-7, c’est là ce qu’a compris Françoise Catalàa (…) Les tissus écrits de Cataláa portent la marque de cet humanisme profond qui n’est rien d’autre que le sentiment de l’unité humaine. La dé-position du temps, c’est le vivant dépôt du temps créateur dans la conscience individuelle ; l’ex-position du temps, c’est sa réalisation effective et son expansion dans l’univers en mouvement.  | 
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A l’opposé, en 
          effet, de cette modernité trop souvent revendiquée comme 
          vaste chantier de désenchantement du monde, cette œuvre, 
          familière des cultures les plus ‘archaïques’ 
          comme des mathématiques les plus actuelles et les plus délirantes, 
          attentive au son des rhombes comme à ceux des ordinateurs de 
          Xenakis ou Mâche, ne cesse de célébrer, dans le 
          vertige de créer, la réconciliation de la connaissance 
          scientifique et du mystère des spiritualités…Cette 
          œuvre est un voyage aux infinies correspondances.   | 
      Gérard BARRIERE Critique d'art et philosophe  | 
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|  Jacques LACARRIERE Ecrivain Catalogue Blanc-Mesnil 1990.  | 
        De seuil à 
          seuil, orée et horizon se confondent. Ils sont l’espace 
          réinventé du Stonehenge où dorment les cueilleurs 
          de gui et d’étoiles. Il faut entrer par la porte des palimpsestes pour découvrir le sol vierge des mots et rêver dans le maelström immobile du temps.  | 
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          Chaos chiffré «Thefall bababadalgharaghtakamminarronnkonnbronntonnerro 
          nntuonnthunntrovarrhounawnskawntoohoohoordenent hurnuk!»...Les 
          mots de cent lettres pour dire l’orage associé 
          à la chute : les composants de la décomposition des termes 
          disant le tonnerre dans plus de vingt langues différentes, Joyce 
          invente l’origine de la langue et des langues en même temps. 
          Deux mythes conjugués, celui de l’origine et celui de Babel 
          en un seul grand mot tellurique.En un geste comparable, Françoise 
          Catalàa poursuit ce mouvement par quoi la création est 
          retour au chaos, mais au chaos de mots chiffrés. L’éclair 
          naît de la rencontre entre la douceur et le grondement, la matière 
          du tissu, tendre pour l’oeil et douce sous les doigts et la nature 
          du bruit, fracassante pour l’oreille, puissance de danger.Cette 
          rencontre est-elle provoquée par les mots chus d’un désastre 
          obscur, ou bien est-ce elle qui les fait naître, à la fois 
          ordonnés et confus? La puissance de l’oeuvre est de n’en 
          rien décider. Plus de cinq mille langues diront-elles assez l’orage, 
          la peur que nous continuons d’en avoir parce que nous pensons 
          mourir de ce dont nous sommes obscurément issus ? 
           
 
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       Tiphaine SAMOYAULT a été professeure de littérature générale et comparée aux Universités Paris 8 Sorbonne Nouvelle. Directrice d'études à l'EHESS depuis 2021, directrice du Centre de recherches sur les arts et le langage (CRAL-EHESS/CNRS) Livre aux éclairs 2011.  | 
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Nathalie 
          DARZAC  | 
      En séquences harmoniques, 
          méditation cosmologique et poétique, Françoise 
          Catalàa pratique la fusion alchimique du noir, du blanc et du 
          rouge dans une quête irréductible de la réalité 
          ultime, de l’absolu. Toujours à la lisière d’états-limites, 
          cette œuvre extirpe, dans un corps à corps matière-esprit, 
          l’essence de l’être. Organisées selon un parcours 
          initiatique qui guide jusqu’au cœur embrasé du plus 
          vibrant, du plus lumineux ‘Art d’Amour’, les installations 
          de l’artiste créent un lieu magique où s’épanouissent 
          l’espace-temps en sa totalité.  | 
    |
|   D’abord c’est 
          une impression de silence, de calme intemporel, d’une somptueuse 
          présence, encore dérobée, d’une lourde et 
          immobile beauté. Un bruissement de temps finis, un murmure de voix tues, puis une sourde musique, grave, profonde, tenace, voluptueusement angoissante s’élève. Peu entendent. Peu méritent cette offrande cachée, ces secrètes mémoires, cette sérénité enfin presque accessible.  | 
      Jacques LABARTHE-PON 
         Catalogue Direction arts plastiques de la Dordogne1987.  | 
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| Laurent DEVEZE Philosophe Catalogue de l'exposition Pologne 1993.  | 
        Bonheur 
          d’un cheminement qu’encore une fois on croirait chanté. 
          Tandis qu’autour du visiteur se tisse la douce trame d’une 
          complicité. Un univers, peut-être un langage, mieux une 
          parole, nous sommes en présence d’une œuvre rare.  | 
    |
Le 
          Parcours à la Paix de Blanc-Mesnil est sans conteste une belle 
          œuvre d’art que Françoise Catalàa réalisée 
          avec beaucoup d’enthousiasme, d’amour et de poésie. 
          L’artiste a en effet su véhiculer au travers de la Flèche, 
          des Trois Portes de la Paix et du Mémorial, le sentiment profond 
          de la coexistence entre des entités, des symboles et des faits 
          historiques, qui sont rarement réunis et présentés 
          au public de manière simultanée. L’artiste ainsi 
          fait preuve de ‘création urbaine’. Son œuvre 
          reflète mieux que n’importe quel travail d’urbaniste, 
          ce qui institue le fondement de la ville, c’est-à-dire 
          ce mélange savant d’individus d’origines diverses, 
          appartenant à des cultures variées mais poursuivant un 
          objectif commun.  | 
        Cynthia 
          GHORRA-GOBIN  Urbaniste, Directeur de recherches au CNRS Professeur de l'Institut d'Etudes Politiques Paris Catalogue Parcours de la Paix septembre 1994.  | 
    |
| Pierre RESTANY 
         Catalogue Parcours de la Paix septembre 1994.  | 
      Cette analyse souligne la richesse 
          sémantique et la précision structurelle de cette œuvre.(…)La 
          logique interne qui unit chaque élément du système 
          est hautement significative : plus qu’un remodelage, une 
          mise en scène architecturale ou une opération d’urbanisme,’ 
          l’Hommage à la Paix’ est une œuvre vivante et 
          ‘parlante’, l’expression humaniste de ‘l’âme’ 
          d’une communauté. C’est un brillant exercice de style 
          Cataláa où l’auteur témoigne, sans faux apprêts, 
          de la maîtrise de ses moyens et de la plénitude de son 
          langage.  | 
    |
Entre 
          le zéro de la vacuité, le un de la singularité 
          (c’est ainsi que les astrophysiciens désignent l’instant 
          initial de l’univers) et le huit de l’infinité accomplie, 
          il va être ici question de ce qu’Héraclite appelait 
          le Jeu du Monde, ou l’Etre-en-Devenir-de-la-Totalité. Vaste programme, certes. Mais à voir les œuvres de Françoise Catalàa (…), on réalise vite, que coutumière du monumental et de l’universel, cette artiste n’est pas du genre à se laisser décourager par l’éloignement ni l’étendue des horizons qu’elle propose à sa démarche. L’œuvre de Françoise Catalàa, tout comme son esprit et son enseignement, est essentiellement encyclopédique, universaliste, humaniste et mystique.(…) entrant ici, vous entrez dans un jeu de piste ou de rôles, dans un chemin que des œuvres jalonneront d’énigmes, de mémoire et d’imaginaire, dans une aventure de l’esprit où vos rêves vont aller à la rencontre de ceux du monde entier et de tous les âges. (…) N’allez pas visiter, allez vivre, partez pour un voyage…  | 
      Gérard BARRIERE Catalogue d'Australes 3 novembre 1995.  | 
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| Pierre RESTANY Catalogue Incantare 15 juillet 1990.  | 
      Objets, 
          sculptures, parcours de Françoise Catalàa sont naturellement 
          incantatoires. Tout est dit et tout est à redire à la fois. Dissémination, déconstruction, fractalisation, répétition différente, la création ‘CATALÁANE’ atteint sa normalité dans le présent permanent et continu de sa conscience affective et sensible. (…) Un ordre, un silence, une harmonie intérieurs devraient se dégager de l’ensemble, libérer le spectateur-acteur des pesanteurs égoïstes du quotidien et le mettre sur la voie de la paix du cœur.  | 
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Sculpture ? Maquette ? Model ? Elément architectural ?Urbanisme? Tant définir son travail est problématique, tant ellerefuse de s'enfermer dans un genre précis et délimité,Françoise Catalàa ne peut pas laisser indifférent. A l'occassion de l'institut française d 'Afrique du Sud ,cette française - sculpteur,designer d'espace - expose chez nos voisins,les Newton Galleries de Johannesburg. Artiste en marge des grands courants de l'art contemporain Françoise Catalàa s 'intéresse à la dimension symbolique des formes mythiques et rituelles de toutes les civilisations , et les intègre dans la sculpture contemporaine.Les résultats de cette quête sont souvent des des oeuvres monumentales constituant des chemins initiatiques(...)  | 
      Une femme, 
        un sculpteur, un architecte,un urbaniste P15 Wolhuter courrier n°1IFAS Afrique du Sud 1995.  | 
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  Ricky BURNETT  | 
      La revitalisation de l'espace public , l'enrichissement des environnements urbains créés par l'homme et partagés sont , je crois aussi cruciaux pour notre santé sociale future que la fourniture de logements et d'égouts.(...)L'inventivité architecturale dédiée à la révision des paysages urbains est l'un des grands défis ,mais rarement relevé, du monde en développement. Françoise Catalàa,à la fois architecte et sculpteur , explore cette interface depuis de nombreuses années (...) Merci à Françoise Catalàa pour son énergie et engagement. Nous sommes ravis d 'accueillir cette exposition pour l'ouverture de l'Institut Culturel Français (...)  | 
    |
Françoise 
          Catalàa est plasticienne, enseignante à l’école 
          d’architecture de Paris - Villemin. (…) Les démarches 
          pédagogiques de Françoise Catalàa avaient retenu 
          notre attention par la place qu’elles accordaient aux plastiques 
          non occidentales, faisant appel au corpus considérable des arts 
          qu’on qualifiait jadis de ‘primitifs’, attribués 
          aux sociétés qu’on disait ‘traditionnelles’, 
          par opposition à nos sociétés ‘modernes-développées’. 
          Cette démarche, à notre connaissance peu courante dans 
          les enseignements plastiques délivrés dans les écoles 
          d’architecture, ne pouvait qu’intriguer les anthropologues 
          de notre réseau (…) Une œuvre d’art structurant 
          un espace public est l’une des dimensions constitutives de l’art 
          urbain que nous propose Françoise Catalàa (…) Sa 
          démarche personnelle, où se noue un dialogue avec les 
          cultures les plus éloignées, en première analyse, 
          de notre ‘modernité’,(…) rejoint pourtant directement 
          le plus vif et le plus brûlant de la vie quotidienne d’une 
          banlieue parisienne : l’identité et l’appartenance 
          culturelle de chacun, à reconnaître et à retrouver 
          (…).  | 
      Christelle 
          ROBIN   | 
    |
Claude 
          PARENT 
 
  | 
        (…)J’avoue 
          qu’il me fallait cette seconde lecture car au début j’ai 
          été troublé par l’incroyable diversité 
          de vos ouvrages. Mais les dessins m’ont donné la clef, 
          le fil conducteur de toute cette monumentalité (sacrée) 
          investigatrice.(…) les dessins des sculpteurs sont souvent meilleurs 
          que ceux des peintres. J’adore ‘Epectasis’, ‘Racine d’un carré’ et ‘Amaterasu’ et je suis achevé par les tissus ‘…and the winner is…’. (…)il est vrai que je trouve bien une parenté avec mon exigence oblique dans beaucoup de vos travaux. (…) Avec mes amitiés complices  | 
    |
|    
          ( je tenais à te dire que ton travail m'a beaucoup touché. ,je pense vraiment que tu as franchi une autre étape dans ton travail ; Tu as trouvé un tout autre vocabulaire, et un concept très intéressant. La seule chose que je regrette est que Pierre Restany ne puisse pas voir , mais je suis certain qu'il aurait beaucoup aimé et t'aurait encouragée.. ) .  | 
        Dani 
          KARAVAN  | 
        Cédric 
        VILLANI  | 
      
 
  | 
      (...)J'apprécie beaucoup vos 
        ouvrages (...)   | 
    
|   ‘J’ai 
          été bouleversé par votre travail créatif. 
          Je l’ai trouvé tout à fait extraordinaire’  | 
        Ezra 
          SULEIMAN   |   Jacques POUCHEPADASS  | 
      
 
  | 
       Je peux te congratuler chaleureusement 
        pour l'honneur qui t'est dicerné : le regard d'autrui fait prendre conscience 
        de soi, et pareille reconnaissance publique fait forcément avancer, surtout 
        les créateurs comme toi qui tirent tellement d'eux-mêmes !   | 
    
    
|   « 
          J'ai été ému par votre très beau livre [...]» 
          avec mon admiration. »  | 
        Georges 
          APERGHIS   | 
    |
|   Patrice HUGUES  | 
      'Votre 
          assiduité au travail m'impressionne. Votre sens d'une certaine 
          forme de perfection et aussi de la monumentalité...'  | 
    |
|   Je 
          me réjouis pour vous de toutes ces distinctions.»  | 
        Catherine 
          TASCA  |